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02/11/2014

Les six principes de la non-violence selon Martin Luther King

1.La non-violence active n’est pas une méthode destinée aux lâches. C’est une véritable résistance. 

On n’est pas obligé de se laisser faire du tort. Mais il ne faut pas non plus répondre par la violence. Le non-violent montre sa force non pas en étant passif, non pas en ne réagissant pas, mais en étant spirituellement et émotionnellement actif pour convaincre l’adversaire qu’il est sur le mauvais chemin. Il ne s’agit donc pas d’une « non résistance passive au mal, mais d’une résistance non-violente active au mal. » 


2.La résistance non-violente ne vise pas à vaincre ou à humilier l’adversaire, mais à gagner son amitié et sa compréhension.

Celui qui résiste par la non-violence peut très bien participer à des boycotts ou à des grèves, mais il est conscient que ces actions ne sont pas des fins en soi, et qu’elles visent essentiellement à susciter de la honte chez l’adversaire pour son comportement. Le but recherché, c’est non pas l’humiliation de l’autre, qui génère violence et amertume, mais c’est toujours la réconciliation, la création de ce que King appelle une communauté bien-aimée, une communauté régie par l’amour divin. 

3.La lutte doit être dirigée contre les forces du mal plutôt que contre les personnes qui font le mal.

C’est pourquoi il ne s’agit pas de mettre l’accent sur les différences raciales, mais sur les individus. Le problème qu’il faut gérer n’est pas un problème entre noirs et blancs, mais entre la justice et l’injustice, entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. Si jamais il peut y avoir une victoire, ce ne sera pas la victoire des noirs sur les blancs, mais de la justice sur l’injustice, de la lumière sur les ténèbres. 

4.La non-violence active accepte de souffrir sans user de représailles. Elle accepte de recevoir des coups sans rendre la pareille. « Des fleuves de sang pourront couler avant que nous ne gagnions notre liberté », disait Gandhi à ses compatriotes, « mais ce sera notre sang à nous. » Le résistant non-violent est prêt à supporter la violence si c’est nécessaire, mais pas de s’en servir lui-même en guise de riposte. Il vaut mieux souffrir soi-même que d’infliger une souffrance aux autres. Nos adversaires auront plus de chance d’être touchés par notre souffrance que par quelque raisonnement si subtil soit-il. 

5.La résistance non-violente ne cherche pas seulement à éviter de se servir de la violence physique ou extérieure. Elle concerne aussi notre être intérieur. Elle consiste à refuser la haine et à vivre selon des principes fondés sur l’amour. Il faut briser le cercle vicieux de la haine et de la violence et retrouver la fraternité humaine. Celui qui me fait du mal se fait d’abord du mal à lui-même. 

6.Et enfin, le principe de non-violence est fondé sur la conviction que l’univers est du côté de la justice. C’est une foi profonde en l’avenir basée sur l’idée selon laquelle Dieu est toujours pour la vérité et pour la justice. 

Dans sa lutte pour une plus grande justice, le non-violent se sent continuellement accompagné par Dieu.

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