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05/11/2014

L’Ecole lieu privilégié de propagande

La polémique sur l’enseignement du « genre » à l’école débute par la publication d’une circulaire gouvernementale (du 30 septembre 2010) instaurant un nouveau chapitre dans le programme de SVT des classes de 1ères ES et L. Chapitre intitulé« Devenir homme, devenir femme ». La circulaire annonce les motivations qui ont conduit à la création de cette nouvelle partie :

« Les élèves devront différencier, à partir de la confrontation de données biologiques et de représentations sociales, ce qui relève de l’identité sexuelle, des rôles en tant qu’individus sexués et de leurs stéréotypes dans la société ».


L’année d’après, en 2011, on retrouve des allusions à la théorie du genre dans de nombreux manuels scolaires , concrétisant la main mise sur l’éducation de cette idéologie, et la volonté du gouvernement de la faire passer dans les consciences, par les enfants. Cela va même plus loin. Le 1er septembre 2012, Vincent Peillon annonce au journal du dimanche :

« Le but de la morale laïque est d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel ...pour « permettre à chaque élève de s’émanciper », car « le but de l’école républicaine a toujours été de produire un individu libre »

Ce mot « arracher » aurait pu n’être qu’anecdotique si Christiane Taubira, Garde des Sceaux du gouvernement actuel n’avait annoncé à la tribune de l’Assemblée Nationale du 3 février 2013 :

« Dans nos valeurs, l’Éducation vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux et d’en faire des citoyens libres 

Arracher. Qui pensait encore que l’école apportait un complément solide au développement de l’enfant, dans l’univers qui est le sien (Sa famille, ses amis, son quartier, sa paroisse peut-être,…) ? De fait, Vincent Peillon, actuel ministre de l’Éducation nationale reconnait lui-même que :

« Le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles ». 

Dans les établissements de l’enseignement privé sous contrat d’association avec l’État, le premier risque de propagation de cette idéologie est le manque de sensibilisation des enseignants et du corps pédagogique à ses dangers, quand certains ne sont pas eux même convaincus du bien-fondé de cette entreprise. Récemment, le 10 septembre, l’observatoire de la laïcité (né en mars dernier) a adopté un avis dans lequel il souhaite que la « charte de la laïcité », qui pour l’heure ne concerne que les établissements publics soit diffusée dans les écoles privées sous contrat, par le biais d’outils pédagogiques et de diffusion par les établissements eux-mêmes Comment ne pas y voir un risque d’ingérence pour ces établissements scolaires privés sous contrat ? Quand on sait que Vincent Peillon souhaitait ouvrir l’école aux associations LGBT (Lesbian, Gay, Bisexual, Transsexual)  pour y faire la promotion de leurs tendances, on ne peut que craindre que ses associations partisanes deviennent un jour les éducateurs de nos enfants. Où est donc la neutralité si chère à la « charte de la laïcité » du ministre ?

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