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07/11/2014

Etre sexué, c’est être limité

Au plan des spécificités structurelles, le mot sexe a une racine latine qui veut dire couper. La femme et l’homme ne peuvent s’aimer que parce qu’ils sont séparés, tout autre. L’amour  est un ordre relationnel fondé sur l’altérité, indique Tony Anatrella, psychiatre. De ce fait, selon lui, être sexué, c’est être limité, c’est renoncer à la toute-puissance et entrer en relation avec l’autre, si différent.  Le déni de cette structure psycho-physique propre à la femme  a d’une certaine manière, conduit la société française à adopter des lois comme le PACS, tentant d’inscrire dans la loi le déni de la différence sexuelle, alors qu’elle est le fondement du lien social.


 

Toujours selon Tony Anatrella, l’altérité se  traduit avec force dans la processus de la maternité[ii] :

« On admet habituellement que la femme est plus capable que l’homme d’attention à la personne humaine concrète, et que la maternité développe encore cette disposition. »

L’homme – même s’il prend toute sa part dans cette fonction des parents- se trouve toujours «à l’extérieur» du processus de la gestation et de la naissance de l’enfant, et, à bien des égards, il lui faut apprendre de la mère sa propre «paternité». »

La menace pesant sur l’unité homme-femme

La dissociation du sexe d’avec les pratiques sexuelles (nomadisme, relations homosexuelles,…) et la considération de la maternité comme un fardeau, empêchent l’altérité : l’homme n’appelle plus la femme, ni le couple l’enfant. Michel Onfray, philosophe, dit que « chaque registre est vécu séparément, de façon autonome, régi par le seul désir, la seule volonté de jouissance, sans considération aucune des effets sociaux. »[iii] Or, assouvir ses désirs est conforme à la nature de l’Homme mais il ne faut pas perdre de vue les désirs qui mènent à une relation d’altérité c’est-à-dire de don et d’amour.

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