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05/11/2014

Agnès Marion - Collectif Enfants des Terreaux

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Lorsqu’a commencé la lutte contre la Loi Taubira, nous avons martelé des évidences : « un papa, une maman, y’a pas mieux pour un enfant », « un père, une mère, c’est complémentaire », et même « y’a pas d’ovule dans les testicules » ! En fait, ce que nous croyions être des évidences, car elles le sont pour le pays réel, pour peu qu’il prenne deux minutes le temps de raisonner loin des poncifs quotidiennement égrainés par Poubelle la Vie ou les documentaires de Caroline Fourest, l’élite légale de ce pays les conteste : selon elle, il y a désormais des nouvelles formes de « parentalité », plus que jamais « on ne naît pas femme, on le devient », sans oublier le dégoulinant « ce qui compte c’est l’amour », etc. Tout est bon, du moment qu’on en a pour son désir… ou pour son argent, ce qui est finalement la même chose dans notre monde ultra-marchand.


Les Enfants des Terreaux ont une ambition : dénoncer les manigances de ce microcosme ! Là où nous luttons pour un homme enraciné, un homme qui sait d’où il vient, héritier d’une histoire individuelle, familiale mais aussi collective, eux rêvent d’un être fragilisé. Ils nient l’évidence, fut-elle biologique donc incontestable, à seule fin de détruire la famille. Nous accusons ces prétendues élites de vouloir atomiser l’homme, de vouloir en faire un être isolé, sans repères. Privé de la famille naturelle qui lui permet de s’inscrire dans la communauté humaine de manière horizontale (la fraternité) et verticale (la lignée), l’homme nouveau que dessinent nos « élites » ne se doit à personne d’autre qu’à lui-même et à ses désirs. Tout à la fois client et marchandise qui pourrait consommer ou être consommé selon l’impulsion du moment, l’individu roi de nos sociétés post-modernes est surtout un esclave : l’esclave de ses désirs, esclave de sa consommation, esclave d’un système économique qui met l’homme à son service quand il devrait être au service de l’homme.

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