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05/11/2014

Les menaces qui planent sur la famille ou pourquoi ONLR

manif-2-fevrier-onlr_article_large.jpgAu niveau national :

Déjà  mise à mal par la loi Taubira qui bouleverse le mariage et les règles de la filiation, la famille est la cible du gouvernement socialiste. Le projet de   simplification du divorce par consentement mutuel  en retirant tout rôle au juge au profit du greffier risque fort de fragiliser les droits du plus faible dans le couple et, faciliter le divorce, c’est en quelque sorte fragiliser le mariage. Le projet de Najat Vallaud-Belkacem de « déconjugalisation » de l'impôt sur le revenu, s’il est adopté, pénalisera encore financièrement les familles dont les femmes ne travaillent pas. La gauche s’est toujours méfiée de la famille, sans doute parce qu’elle entrave, tout comme l’Eglise, la transformation socialiste de chaque individu et de la société toute entière...


 

De son côté le lobby LGBT ne désarme pas et annonce clairement la couleur à savir sa volonté de faire disparaître le mariage. Ainsi  la conférence de propagandistes LGBT qui s'est tenue à Lyon en décembre 2013 est riche d'enseignements. La Manif pour tous 69 a mis en ligne un compte-rendu et quelques enregistrements, dont voici les extraits les plus fous :

"Une proposition que je vous soumets, ce serait de disjoindre la parentalité et la conjugalité - pourquoi ne pas proposer dès la naissance des enfants, disons juste après le sevrage, une disjonction des maisons, c'est-à-dire une résidence alternée dès la naissance. Au moins, les femmes anticiperaient une carrière maternelle comme les hommes anticiperaient une carrière paternelle [...]. Les hommes pourraient envisager des métiers où ils seraient bien obligés une semaine sur deux de s'occuper des enfants. Ce qui veut dire qu'au moment de la séparation, les choses seraient beaucoup plus simples : il n'y aurait plus de séparation puisqu'on serait déjà séparés."

"Pour pouvoir arriver à abolir le mariage, il faut d'abord que tout le monde puisse en bénéficier. Ce que vous évoquez [nldt : l'abolition du mariage] est parfaitement envisageable. (...) C'est l'étape suivante."

Au niveau européen :

Le 4 février prochain arrivera en discussion au Parlement européen le rapport Lunacek du nom de la co-présidente de l’intergroupe LGBT au Parlement européen, Ulrike Lunacek (Ecologiste, Autriche), également nommé « feuille de route LGBT »

Ce que demande le projet de rapport Lunacek, c’est un agenda global pour faire reconnaitre ce qu’il désigne comme  « les droits fondamentaux des personnes LGBT » pour les prochaines années (travail, éducation, santé, citoyenneté, famille, asile…), oubliant au passage que la plupart de ces questions relèvent de la compétence des Etats membres.

PTout ceci montre que le lobby LGBT (ILGA Europe) considère le Parlement européen comme un lieu stratégique pour faire avancer ses causes et obtenir des modifications du droit européen.

Au niveau mondial :

La feuille de route LGBT européenne reprend en fait les préconisations du rapport de la branche européenne de l’Organisation Mondiale de la Santé intitulé « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe ».

Voici un aperçu de ce que préconise ce rapport :

On passe outre l’innocence des poupons et on démarre au berceau : de zéro à quatre ans, il est temps d’apprendre la « masturbation enfantine », de laisser l’enfant exprimer « ses besoins, ses désirs et ses limites » – sexuels, entendons-nous bien – en « jouant au docteur ».

Inutile de protester, l’OMS a anticipé la réaction des parents réacs qui refuseraient que quiconque « joue au docteur » avec leur nourrisson : « Ce programme se confrontera à une résistance fondée sur des peurs et des préjugés. »

Prière de ravaler vos préjugés et de laisser faire les pros. Forte de ses « spécialistes », l’OMS propose en effet « une information objective, scientifiquement correcte », quand les parents ne sont que « sources informelles ». Les États relais veilleront …

Reprenons. Ils ont quatre ans et, outre la masturbation, connaissent « les différentes sortes de relations familiales » et savent qu’ils peuvent « explorer les différentes identités sexuelles ».

Il est donc temps d’apprendre « l’égalité entre les sexes », les émotions liées à l’amour que sont « jalousie, colère, agressivité et déception », et enfin « l’amitié et l’amour envers les personnes de même sexe ».

Ayant fêté leurs six ans, bien conscients des « différentes normes en matière de sexualité », il est urgent de leur parler « éjaculation et menstruation » et « méthodes de contraception ». Oui, à six ans. Puis on enchaîne sur « les rôles socialement associés aux genres ».

Non seulement les rédacteurs souhaitent en faire « un cadre de référence » en Europe, mais en bons colonisateurs mondialistes rêvent de l’imposer « comme argumentaire pour un plaidoyer en faveur de l’introduction d’une éducation sexuelle holistique dans chaque pays ».

Des raisons d’espérer et de ne rien lâcher

En France :

Le ministre Dominique Bertinotti a annoncé le 3 janvier sur BFMTV que la PMA annoncée, et même promise aux députés PS lors de la loi Taubira, ne figurera pas dans le projet de loi. Cela signifie que la pression orchestrée par LMPT porte ses fruits.

Néanmoins, elle pourrait revenir au détour d'un amendement. Il convient donc de ne pas relâcher la pression.

En Europe :

Début décembre 2013, la proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésique” » présentée par Edite Estrela, la vice-présidente portugaise de la commission des droits des femmes et de l’égalité des genres, a été rejetée de justesse, par 334 voix contre 327.

Les députés ont adopté la proposition alternative, présentée par le PPE, renvoyant aux Etats membres toute décision sur l’avortement et l’éducation sexuelle, selon le principe de subsidiarité inscrit dans les traités.

Il est à espérer qu’à la veille des prochaines élections européennes, les députés feront preuve d’une certaine prudence de peur de mécontenter une opinion publique en majorité hostile et de plus en plus déterminée.

Au niveau mondial :

Depuis, chaque année l’ONU a connu attaques sur attaques prétendant faire reconnaître le gender. Le plus fréquemment elles étaient sournoises, essayant de jouer sur les mots, parfois violentes accompagnées de manifestations extérieures musclées, voire carrément de traîtrise par substitution de vocabulaire ou de termes grammaticaux au moment du vote

Le dernier épisode date d’il y a un mois lors duquel un groupe de pays africains a rejeté violemment une attaque visant à réprimer tous les pays opposés à la promotion de l’homosexualité. Toutes les attaques allant contre la morale naturelles ont toujours été écartées in fine.

Austin Ruse qui coordonne depuis 20 ans l’action des opposants à à la culture de mort auprès de l’ONU où  Il y a le statut d’observateur permanent se réjouit de voir le groupe des opposants au gender enfin croître lentement mais régulièrement au grand dam de Mme Hillary Clinton toujours à la tête des mauvais coups. Toutefois il déplore les centaines de milliers d’heures de travail et les sommes colossales dépensées pour entretenir cette lutte stérile. Cet argent aurait certes été mieux utilisé s’il avait été réparti au sein des populations les plus pauvres. Il ne reste de tout ces tohu-bohus que de vagues recommandations : chacun peut les interpréter à sa façon. Mais pour lui, la victoire est réelle et belle. Jusqu’à quand ?

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