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14/03/2015

Considérations sur le pouvoir spirituel

athena persee.jpgTous les divers systèmes sociaux établis dans l’Antiquité, ont eu pour caractère commun la confusion du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel, soit d’un quelconque de ces deux pouvoirs ait été complètement subordonné à l’autre, soit qu’ils aient directement résidé dans les mêmes mains, ce qui est arrivé le plus souvent.
 
Sous ce rapport ces systèmes doivent être distingués en deux grandes classes, suivant celui des deux pouvoirs qui était dominant. Chez les peuples où, par la nature du climat et de la localité, la philosophie théologique a pu se former rapidement, tandis que le développement de l’activité militaire y a été restreint, comme en Egypte et dans presque tout l’Orient, le pouvoir temporel n’a été qu’une dérivation et un appendice du pouvoir spirituel, régulateur suprême et continu de toute l’organisation sociale jusque dans les plus petits détails.


Dans les pays, au contraire, où, par une influence opposée des circonstances physiques, l’activité humaine a été de bonne heure essentiellement tournée vers la guerre, le pouvoir temporel n’a pas tardé à dominer le pouvoir spirituel, et à l’employer régulièrement comme instrument et auxiliaire.
 
Tels ont été, à peu près également les systèmes sociaux de la Grèce et celui de Rome, malgré leurs différences très importante.
 
Source : Le Producteur, journal philosophique de l'industrie, des sciences et des beaux-arts, Volume 1

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