22/09/2015
JUILLET 2015 - ART, CULTURE ET PATRIMOINE AU SERVICE DE L'HOMME
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Alexandre Soljenitsyne : extrait du discours du Prix Nobel
 (…) Un jour, Dostoïevski a laissé échapper cette énigmatique remarque : « La beauté sauvera le monde. » Qu'est-ce que cela veut dire ? Pendant longtemps, j'ai pensé que ce n'étaient que des mots. Comment était-ce possible ? Quand donc, au cours de notre sanglante Histoire, la beauté a-t-elle sauvé quiconque de quoi que ce soit ? Ennobli, exalté, oui. Mais qui a été sauvé ?
(…) Un jour, Dostoïevski a laissé échapper cette énigmatique remarque : « La beauté sauvera le monde. » Qu'est-ce que cela veut dire ? Pendant longtemps, j'ai pensé que ce n'étaient que des mots. Comment était-ce possible ? Quand donc, au cours de notre sanglante Histoire, la beauté a-t-elle sauvé quiconque de quoi que ce soit ? Ennobli, exalté, oui. Mais qui a été sauvé ? 
Il existe, toutefois, une certaine particularité dans l'essence même de la beauté et dans la nature même de l'art : la conviction profonde qu'entraîne une vraie oeuvre d'art est absolument irréfutable, et elle contraint même le coeur le plus hostile à se soumettre. On peut parfaitement composer un discours politique apparemment bien fait, écrire un article convaincant, concevoir un programme social ou un système philosophique, en partant d'une erreur ou d'un mensonge. (Dans ce cas, ce qui est caché ou déformé n'apparaît pas immédiatement.
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Intervention : pourquoi il faut conserver l'enseignement du Latin et du grec
Par Paul, professeur de Latin Grec
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Il est un air
Il est un air, pour qui je donnerais,
 Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber. 
 Un air très vieux, languissant et funèbre,
 Qui pour moi seul a des charmes secrets!
Or, chaque fois que je viens à l'entendre,
 De deux cents ans mon âme rajeunit...
 C'est sous Louis treize; et je crois voir s'étendre
 Un coteau vert, que le couchant jaunit;
Puis un château de brique à coins de pierre,
 Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
 Ceint de grands parcs, avec une rivière
 Baignant ses pieds, qui coule entre les fleurs;
Puis une dame à sa haute fenêtre,
 Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
 Que dans une autre existence peut-être,
 J'ai déjà vue...et dont je me souviens!
Gérard de Nerval
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Intervention : à quoi sert l'Art
Par Pierre-Marie, ancien élève de l'Ecole du Louvre
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Intervention : L'intérêt du Latin dans l'Education
Par Gilles, enseignant et directeur de lycée
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JUIN 2015 - L'ETAT
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Intervention d'Hilaire de Crémiers sur l'Etat
 Hilaire de Crémiers dirige le mensuel Politique Magazine.Il propose des analyses politiques, sociales, économiques, financières, culturelles qui sont aussi originales que percutantes. C’est que ces analyses vont au fond des débats réels qui ne sont jamais abordés ailleurs : elles n’hésitent pas à poser la question des institutions et les questions de civilisation.
Hilaire de Crémiers dirige le mensuel Politique Magazine.Il propose des analyses politiques, sociales, économiques, financières, culturelles qui sont aussi originales que percutantes. C’est que ces analyses vont au fond des débats réels qui ne sont jamais abordés ailleurs : elles n’hésitent pas à poser la question des institutions et les questions de civilisation.
Hilaire de Crémiers dirige également une revue, La nouvelle Revue Universelle, héritière de la Revue Universelle fondée en 1920 par Jacques Bainville. Cette revue trimestrielle de niveau universitaire traite de questions de fonds politiques, religieuses, économiques et sociales.
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Le pays
Ma France, quand on a nourri son coeur latin
 Du lait de votre Gaule,
 Quand on a pris sa vie en vous, comme le thym,
 La fougère et le saule,
Quand on a bien aimé vos forêts et vos eaux,
 L’odeur de vos feuillages,
 La couleur de vos jours, le chant de vos oiseaux,
 Dès l’aube de son âge,
Quand amoureux du goût de vos bonnes saisons
 Chaudes comme la laine,
 On a fixé son âme et bâti sa maison
 Au bord de votre Seine,
Quand on n’a jamais vu se lever le soleil
 Ni la lune renaître
 Ailleurs que sur vos champs, que sur vos blés vermeils,
 Vos chênes et vos hêtres,
Quand jaloux de goûter le vin de vos pressoirs ;
 Vos fruits et vos châtaignes,
 On a bien médité dans la paix de vos soirs
 Les livres de Montaigne,
Quand pendant vos étés luisants, où les lézards
 Sont verts comme des fèves,
 On a senti fleurir les chansons de Ronsard
 Au jardin de son rêve,
Quand on a respiré les automnes sereins
 Où coulent vos résines,
 Quand on a senti vivre et pleurer dans son sein
 Le coeur de Jean Racine,
Quand votre nom, miroir de toute vérité,
 Émeut comme un visage,
 Alors on a conclu avec votre beauté
 Un si fort mariage
Que l’on ne sait plus bien, quand l’azur de votre oeil
 Sur le monde flamboie,
 Si c’est dans sa tendresse ou bien dans son orgueil
 Qu’on a le plus de joie…
Anna de Noailles, Le coeur innombrable
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