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05/11/2014

Les menaces qui planent sur la famille ou pourquoi ONLR

manif-2-fevrier-onlr_article_large.jpgAu niveau national :

Déjà  mise à mal par la loi Taubira qui bouleverse le mariage et les règles de la filiation, la famille est la cible du gouvernement socialiste. Le projet de   simplification du divorce par consentement mutuel  en retirant tout rôle au juge au profit du greffier risque fort de fragiliser les droits du plus faible dans le couple et, faciliter le divorce, c’est en quelque sorte fragiliser le mariage. Le projet de Najat Vallaud-Belkacem de « déconjugalisation » de l'impôt sur le revenu, s’il est adopté, pénalisera encore financièrement les familles dont les femmes ne travaillent pas. La gauche s’est toujours méfiée de la famille, sans doute parce qu’elle entrave, tout comme l’Eglise, la transformation socialiste de chaque individu et de la société toute entière...

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"L’espérance, au sens le plus profond du terme, ne vient pas du dehors" - Vaclav Havel

Extraits choisis du discours sur la mort et l'espérance prononcé par Vaclav Havel en 1995 à Hiroshima. 

Souvent, au cours de ma vie, et pas seulement en prison, il m’est arrivé de me trouver dans une situation où tout semblait se liguer contre moi (...) C’est là une situation que nous connaissons tous (...) Nous sommes pour ainsi dire dans une situation de désespoir.

Je me trouvais donc plongé dans ce marasme, et une question toute simple ne cessait de me tourmenter: pourquoi ne pas tout abandonner, pourquoi ne pas me résigner? Ou d’une façon plus radicale encore: à quoi bon m’obstiner à vivre puisque ma vie n’a clairement aucun sens? (...)

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Agnès Marion - Collectif Enfants des Terreaux

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Lorsqu’a commencé la lutte contre la Loi Taubira, nous avons martelé des évidences : « un papa, une maman, y’a pas mieux pour un enfant », « un père, une mère, c’est complémentaire », et même « y’a pas d’ovule dans les testicules » ! En fait, ce que nous croyions être des évidences, car elles le sont pour le pays réel, pour peu qu’il prenne deux minutes le temps de raisonner loin des poncifs quotidiennement égrainés par Poubelle la Vie ou les documentaires de Caroline Fourest, l’élite légale de ce pays les conteste : selon elle, il y a désormais des nouvelles formes de « parentalité », plus que jamais « on ne naît pas femme, on le devient », sans oublier le dégoulinant « ce qui compte c’est l’amour », etc. Tout est bon, du moment qu’on en a pour son désir… ou pour son argent, ce qui est finalement la même chose dans notre monde ultra-marchand.

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Antoine de Saint-Exupéry - Lettre à un otage (1944)

Le voyageur qui franchit sa montagne dans la direction d’une étoile, s’il se laisse trop absorber par ses problèmes d’escalade, risque d’oublier quelle étoile le guide. S’il n’agit plus que pour agir, il n’ira nulle part.

La chaisière de cathédrale, à se préoccuper trop âprement de la location de ses chaises, risque d’oublier qu’elle sert un dieu.

Ainsi, à m’enfermer dans quelque passion partisane, je risque d’oublier qu’une politique n’a de sens qu’à condition d’être au service d’une évidence spirituelle.

Nous avons goûté, aux heures de miracle, une certaine qualité des relations humaines : là est pour nous la vérité.

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NOVEMBRE - LOI ET CONSCIENCE

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La Loi Naturelle - Cicéron

cicéron.jpgSelon Cicéron, dans un passage du De Republica : « Il est, en effet, une loi véritable, la droite raison conforme à la nature, immuable et éternelle qui appelle l’homme au devoir par ses commandements et le détourne du mal par ses défenses et dont les commandements ni les défenses ne restent jamais sans effet sur les bons, ni sans action sur les méchants. On ne peut ni l’infirmer par d’autres lois, ni déroger à quelques-uns de ses préceptes, ni l’abroger tout entière. Ni le sénat, ni le peuple ne peuvent nous soustraire à son empire ; elle n’a pas besoin d’interprète qui l’explique. Il n’y en aura pas une à Rome, une autre à Athènes, une aujourd’hui, une autre demain, mais une seule et même loi éternelle, inaltérable qui dans tous les temps régit à la fois tous les peuples. Et l’univers entier est soumis à un seul maître, à un seul roi suprême, au Dieu tout-puissant qui a conçu et médité cette loi. La méconnaître, pour un homme, c’est se fuir soi-même, renier sa nature et par là même subir les plus cruels châtiments, lors même qu’on échapperait à tout ce qu’on regarde comme des supplices. »

Les deux conceptions du Droit - Philippe Pichot-Bravard

Depuis l’Antiquité, deux conceptions du droit s’affrontent.

Les uns définissent le droit comme l’expression de la volonté de ceux qui exercent la souveraineté.

Les autres considèrent que le droit est «  cela qui est juste  », qu’il est un art, l’art d’attribuer à chacun la part qui lui revient (Ulpien), l’art de ce qui est « bon et équitable » (Celse).

Dans l’Ancienne France existait une véritable « Etat de Justice » permettant, par delà l’inévitable imperfection des institutions humaines, la soumission du Souverain au Droit.

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Qu’est ce qu’une loi – droit positif

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Dura lex, sed lex : la loi est dure, mais c’est la loi ! Ainsi s’exprimaient les Romains pour rappeler que tout homme dans une société doit obéir à la loi sous peine de sanctions.

Mais tout d’abord qui fait la loi ? La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, adoptée en 1789, nous en rappelle les grands principes dans son article 6 : "La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont le droit de concourir  personnellement, ou par leurs représentants à sa formation.

Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse… "

Les lois que nous devons respecter sont donc rédigées  et votées par des élus. Ceux-ci, que l’on appelle en France députés et sénateurs, siègent à l’Assemblée nationale et au Sénat. Les lois interviennent dans de très nombreux domaines, en garantissant les droits de chacun d’entre nous, en fixant le budget de la France et les impôts, en organisant la justice, l’armée, l’enseignement obligatoire…

Robert Desnos, « Demain », Etat de veille (1942)

Âgé de cent-mille ans, j'aurais encore la force
De t'attendre, o demain pressenti par l'espoir.
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,
Peut gémir: neuf est le matin, neuf est le soir.

Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,
Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,
Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille
A maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu.

Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent.